[Metz] Amnistie totale du mouvement social !

Défendre ses conditions de travail, d’étude et de vie n’est pas un délit !

De nos camarades de Continental à ces enseignant-e-s refusant les mutations forcées suite au mouvement contre la casse des retraites de 2003, des inculpés de Tarnac à ces milliers de personnes réprimées durant le mouvement contre le CPE, contre la privatisation déguisée des universités (LMD, LRU,…), ou encore une fois contre une énième attaque contre nos retraites en 2010, nous sommes nombreux-euses à nous être opposés à toutes les politiques de démolition sociale, racistes et autoritaires.

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Depuis des années nos mobilisations se heurtent à la politique des gouvernements.

Aux justes revendications des classes populaires s’est opposée la matraque comme seule réponse. Pressions hiérarchiques dans le public, comme licenciements dans le privé, retenues sur salaires, procès en diffamation, gardes à vue, mais aussi peines de prisons et lourdes amendes se sont alors abattus sur tou-te-s ces jeunes et tou-te-s ces travailleurs-euses qui se sont dressés contre le patronat et le gouvernement.

Qu’ils ou elles soient militant-e-s, syndicalistes, politiques ou associatifs-ves, avec ou sans étiquettes, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui furent harcelé-e-s ou injustement condamné-e-s pour avoir résisté. Du temps de l’UMP, le PS et François HOLLANDE appelaient à se mobiliser et s’opposaient, dans les hémicycles feutrés du Palais Bourbon ou du Luxembourg.

Aujourd’hui, de nombreux procès se déroulent toujours à l’encontre du mouvement social sans que François HOLLANDE ni le gouvernement socialiste ne réagissent. Le 23 mars 2013, un militant de la CNT a été condamné à 40’000 € de dommage et intérêt pour avoir bloqué la gare de Metz avec 800 autres personnes, dont des militant-e-s socialistes aujourd’hui élus, durant le mouvement anti-CPE de 2006 !

Que dire pour les camarades de Goodyear, de PSA, d’Arcelor qui subissent au quotidien les mesquineries et vexations patronales ? Que dire pour les antifascistes réprimés qui s’opposent dans la rue, en se mettant en danger physiquement, aux nervis de l’extrême droite ? De quel côté est le gouvernement socialiste ? Celui du Peuple et du progrès social ou celui de la Réaction et du Capital ?

À l’heure où la triple crise économique, sociale et écologique que nous connaissons s’approfondit et s’accélère nous savons que nous devrons nous organiser pour défendre nos conditions de vie, d’étude et de travail, pour lutter contre les licenciements, l’austérité et la montée de l’extrême droite.

Nous exigeons de François HOLLANDE et de son gouvernement qu’ils amnistient, CIVILEMENT ET PÉNALEMENT, pour tous les faits commis depuis le 1er janvier 2002 jusqu’à ce jour, tous ceux et celles qui ont été condamné-e-s pour leur participation aux mobilisations sociales et qu’ils en finissent avec les politiques répressives. Pour ce faire, l’occasion leur en est donnée. Ce n’est que dans ce cadre que le projet de loi qui sera étudié à l’Assemblée Nationale ce jeudi 16 mai pourrait avoir du sens.

SANS CONDITION, MAINTENANT, CIVILE ET PÉNALE
AMNISTIE DU MOUVEMENT SOCIAL ET SYNDICAL !!!

Pour leur faire entendre raison et les rappeler à ce qu’ils nous doivent :

MANIFESTATION Place de la République (Colonne Merten) à Metz
MERCREDI 15 MAI à partir de 17h30

Nous avons demandé à être reçu par le Préfet en personne, venez soutenir notre délégation !

La CNT, la CGT Florange et Arcelor Mittal, la FASE, la FA, le NPA, les JC, AL

 

Condamné pour le mouvement social : nous ne lâcherons pas notre camarade !

Cette semaine sera discuté à l’Assemblée Nationale un projet de loi d’amnistie du mouvement social. Ironie du sort, c’est dans ce contexte qu’un syndicaliste de la CNT a été condamné à une peine exemplaire pour des faits remontant au mouvement anti-CPE du printemps 2006.

Souvenez vous. Jeudi 31 mars 2006, alors que la Coordination Nationale Étudiante (CNE) avait appelé à une nouvelle journée d’action nationale aux cotés des salariés du privé, plus de 800 étudiant.e.s grévistes de l’université de Metz, réunis en assemblée générale, avaient entrepris d’occuper la gare SNCF. Facs occupées, intérêts économiques bloqués, piquets de grève dans tous les secteurs d’activité, le mouvement social avait alors eu raison du gouvernement UMP en obtenant l’abrogation du CPE quelques jours plus tard.

Mais comme le pouvoir nous l’a démontré depuis plus de 10 ans, il a su ce jour-là user de son arme favorite : la répression. Une seule interpellation au milieu d’une action de masse : celle d’un étudiant, militant de la section universitaire de la CNT, tout désigné comme « meneur ». Condamné au pénal à une amende symbolique, notre camarade est contraint par le procès civil du 23 mars 2013 à verser à la SNCF près de 40’000 euros d’indemnités pour les pertes occasionnées par l’occupation des voies.

Cette condamnation représente une injustice : elle fait porter à un seul individu la responsabilité d’une décision collective mise en œuvre par 800 personnes. Un individu qui n’a d’ailleurs sans doute pas été choisi par hasard… La Fédération des Travailleur.euses de l’Éducation de la CNT s’insurge face à l’injustice subie par notre camarade mais aussi et surtout face à cette condamnation du mouvement social en lui même : entre lutte populaire légitime et défense des intérêts du capital, la justice de classe a une nouvelle fois fait son choix !

Pour la CNT, l’heure est aujourd’hui à la mobilisation générale.

Alors que le Parti Socialiste et leurs députés étudieront ce jeudi un projet d’amnistie du mouvement social, nous tenons à leur rappeler qu’ils ont eux-mêmes participé activement à la lutte contre le CPE. Tout comme certains de leurs militants, aujourd’hui élus, étaient à nos côtés sur les rails le 31 mars 2006. Nous insistons par ailleurs sur le fait que la condamnation de notre camarade à Metz n’est pas isolée : ces dernières années, de nombreux autres étudiant.e.s, salarié.e.s et syndicalistes de diverses organisations ont été condamnés à de lourdes peines, pour avoir combattu les réformes de la droite. Une loi d’amnistie n’aurait de sens qu’en couvrant l’ensemble des condamnations civiles comme pénales pour les luttes sociales, depuis 10 ans au moins. Mesdames, Messieurs, il est temps d’assumer vos responsabilités !

Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales et politiques, mobilisées lors des luttes de ces dernières années, et dont des militant.e.s ont été condamné.e.s, à se mobiliser à nos côtés, afin de défendre la légitimité des luttes sociales et réclamer l’amnistie des militants.

Nous appelons l’ensemble des étudiant.e.s de l’Université de Lorraine à se mobiliser pour ne pas laisser le pouvoir détruire l’expression et l’action sociale et politique des étudiants.

Nous appelons par ailleurs toutes et tous, acteurs du mouvement social, et notamment toutes celles et ceux qui ont participé à la lutte contre le CPE en 2006 à Metz comme ailleurs, à se mobiliser ce mercredi 15 mai à 17h30, place de la République, pour appuyer cette revendication et soutenir notre camarade condamné au nom de toutes et tous pour avoir participé aux luttes sociales.

Communiqué fédéral

 

Un syndicaliste condamné pour l’exemple à 40’000 euros !
Pas d’amnistie de pacotille !

Ironie du sort, c’est au moment de la discussion du projet de loi d’amnistie du mouvement social à l’Assemblée nationale qu’un syndicaliste de la CNT est condamné à une peine pour l’exemple pour des faits remontant au mouvement anti-CPE du printemps 2006.

Souvenons-nous. Jeudi 30 mars 2006, alors que la Coordination nationale étudiante (CNE) appelle à une nouvelle journée d’action nationale aux côtés des salariés du privé, plus de 800 étudiants grévistes de l’université de Metz, réunis en assemblée générale, entreprennent d’occuper la gare SNCF. Facs occupées, intérêts économiques bloqués, piquets de grève dans tous les secteurs d’activité, le mouvement social a alors raison du gouvernement UMP en obtenant l’abrogation du CPE quelques jours plus tard.

Depuis plus de dix ans, les autorités accélèrent la répression du mouvement social. Ici, c’est une unique interpellation dans une action de masse : celle d’un étudiant, militant de la section universitaire de la CNT, tout désigné comme « meneur ». Déjà condamné au pénal, notre camarade est ensuite conduit à un procès en intérêts civils et condamné à nouveau le 23 mars 2013 à verser à la SNCF près de 40’000 euros d’indemnités pour les pertes occasionnées par l’occupation des voies.

Cette condamnation, au-delà d’être injuste dans la mesure où elle fait porter à un seul individu (peut-être pas si pioché au hasard… !?) la responsabilité d’une décision collective mise en œuvre par 800 personnes, est également un signal fort envoyé au mouvement social : il ne s’agit pas seulement de la condamnation de notre camarade qui nous révolte, mais bien la répression et la condamnation du mouvement social dès lors qu’il combat les intérêts du capital !

La condamnation de notre camarade à Metz n’est pas isolée : de nombreux autres étudiant.es, individu.es et syndicalistes de diverses organisations ont été condamné.es à de lourdes peines ailleurs en France pour avoir combattu les réformes de la droite ces dernières années dans un contexte de crise où la finance semble être amnistiée de tout par les États.

Alors que le Parti socialiste et ses députés étudieront ce jeudi 16 mai un projet d’amnistie du mouvement social, nous tenons à leur rappeler qu’ils ont participé activement à la lutte contre le CPE, tout comme certain.es de leurs militant.es, aujourd’hui élu.es, étaient à nos côtés sur les rails le 31 mars 2006 (avec en perspective les élections présidentielles du printemps 2007).

Une véritable loi d’amnistie n’aurait donc de sens qu’en couvrant l’ensemble des condamnations civiles comme pénales pour les luttes sociales depuis le 1er janvier 2002. Mesdames et Messieurs, il est temps d’assumer vos responsabilités !

Avec l’ensemble des organisations mobilisées lors des luttes sociales de ces dernières années, la CNT entend renforcer son action et sa solidarité envers les militant.es condamné.es qui ont su défendre la légitimité des classes populaires à lutter pour l’amélioration de leurs conditions et la préservation de leurs acquis sociaux.

« Mon adversaire, c’est la finance » disait-il. Nous verrons bien.

Communiqué confédéral

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[In memoriam] « Fracture », revue autogestionnaire dans la santé

1977 : naissance de Fracture, revue autogestionnaire dans la santé

En mars 1977, paraissait à Paris aux éditions Savelli le premier numéro d’une revue dont le titre, Fracture, et le sous-titre affichaient le programme : Santé, critique-pratique, autogestion. Au fil des numéros, la revue allait tenter de rendre compte de la dynamique autogestionnaire des luttes et des contestations qui mettaient concrètement en cause la « production capitaliste du système de la santé (et de la maladie) » et qui mettaient ses acteurs et actrices en mouvement.

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Au sommaire du numéro 1, des articles qui, malgré le temps passé, donnent encore à réfléchir : « Détruire l’asile, l’expérience de Franco Basaglia » ; « Medicina democatica, un mouvement de lutte pour la santé » ; « Une lutte pour la santé à l’usine, la Castellanza (Montedison) » ; « Le pouvoir à l’hôpital » ; « Travail et lutte à l’hôpital » ; « Naître aux Lilas, une maternité pas comme les autres » ; « Médicaments et Sécurité sociale ». Voici l’éditorial de présentation :

Présentation

La santé a été envahie par le capitalisme ; elle est devenue une source de profits énormes. Mais, la croissance rapide des dépenses de santé ne peut masquer ni l’inégalité suivant l’appartenance sociale devant  l’accès aux soins, ni les insuffisances du système de distribution de soins. De plus, l’État et le patronat, devant les coûts socio-économiques des dépenses de santé, cherchent à les rationaliser et à les faire supporter par les travailleurs, notamment par les attaques contre la Sécurité sociale.

Toutefois, dans la situation présente, alors que la société réprime, perturbe, vieillit et use prématurément les individus, il n’est pas possible de s’en tenir à la seule lutte pour la démocratisation des structures de santé actuelles et pour l’élargissement de la consommation de soins par les travailleurs. En effet, la « croissance sauvage » du capitalisme a aggravé le caractère nuisible de la société pour la santé des gens. Le mode de vie et l’environnement du monde contemporain font qu’aux accidents et maladies du travail s’ajoutent ce que l’on nomme pudiquement « maladies de civilisation », un mal-être généralisé, qui sont le produit des conditions de travail, de transport, de logement, de la pollution, du caractère monotone, abrutissant et aliénant de la vie quotidienne. Ces conditions d’existence et leurs répercussions nuisibles pour la santé des travailleurs expliquent le développement spectaculaire d’un secteur social et paramédical. On voit comment d’un secteur historiquement charitable (prise en charge des cas sociaux, orphelins, etc.), on est passé à un secteur soupape de sécurité nécessaire à la survie du capitalisme et étroitement soumis à ses exigences idéologiques et de contrôle social.

Par ailleurs, l’élévation continue de la consommation médicale va de pair avec l’accentuation de la « médicalisation » de la société, c’est-à-dire l’extension du pouvoir et des fonctions de la médecine. La médecine capitaliste a pour rôle la réparation et la réintégration au plus vite des travailleurs dans la production ; mais elle fait davantage.

Sa liaison avec les intérêts patronaux apparaît clairement dans l’existence des organismes de médecins-contrôleurs des arrêts de travail, dans le rôle de la médecine du travail. Au-delà, l’accentuation du pouvoir médical condamne le travailleur à une situation d’assisté, d’être dépendant et pris en charge par une autorité extérieure dont il ne peut ni comprendre ni contrôler les décisions le concernant.

Le médecin, le médicament sont présentés et vécus comme recours contre cette société source de multiples maladies, contre la détresse, la misère physique et psychique. Médecine et psychiatrie se présentent comme juges en apparence scientifique du comportement des individus, définissant le « normal » et l’« anormal ». Elles constituent, par le dispositif de contrôle et d’intervention directement sur les lieux de travail et de vie – « à milieu ouvert » – un moyen privilégié de contrôle social. L’idéologie médicale justifie l’ordre existant et ses valeurs. Les privilèges économiques et sociaux du corps médical sont bien le signe de son large concours dans la tâche de maintien et de défense du système.

Mais l’institution se fracture sous l’effet d’une contestation qui trouve son origine à la fois dans l’ensemble de la population et l’intérieur même du système de santé.

De plus en plus, les travailleurs refusent de perdre leur santé physique et psychique dans des conditions de travail insupportables et dangereuses, produites par la course au profit maximum.

Le mouvement des femmes, dans sa lutte pour l’avortement libre et gratuit, a permis la dénonciation sur une large échelle d’une médecine inadaptée aux besoins les plus fondamentaux et enfermée dans une morale dépassée. De plus, cette lutte a montré la possibilité d’une autre pratique de la santé, qui tende au maximum à une prise en charge collective des soins et des problèmes de santé en général.

L’action urbaine et écologique a conduit à lutter contre les facteurs de nocivité de la société actuelle et à intégrer la question de la santé. De façon plus générale, on assiste à une politisation de la médecine, signifiant luttes d’« usagers » comme de travailleurs de la santé, pour une remise en cause de l’institution (tant dans son rôle que dans la conception de l’acte médical), luttes de critique de la norme et de la déviance, luttes pour la définition de la santé vers l’autogestion de la santé.

Malgré l’idéologie du dévouement et de charité envers les malades, les travailleurs hospitaliers remettent en cause fondamentalement l’organisation du système de santé par les expériences de grève administrative, de contrôle des urgences et des examens prescrits, de remise en cause de la hiérarchie et de la division du travail.

Parmi les travailleurs sociaux, on assiste depuis 1968 à un développement des luttes : définition en tant que travailleur, luttes revendicatives (conditions de travail, etc.) et luttes idéologiques remettant en cause la nature de leur travail (fonction de relais des valeurs dominantes et de répression des conduites dites « asociales »).

Le corps médical a été pour la première fois sérieusement ébranlé par ces luttes et par la crise des valeurs sociales qu’il a pour mission de défendre. Des médecins ont commencé à remettre en cause le rôle idéologique et institutionnel de la corporation, à réfléchir et à tenter de mettre en œuvre une nouvelle pratique de la médecine. Ce mouvement de remise en cause s’est manifesté particulièrement dans la lutte contre l’Ordre des médecins.

Illustrer la fracture dans le domaine de la santé et les luttes qui s’y mènent en un même lieu (la revue) est notre premier but pour nous travailleurs, travailleurs hospitaliers, travailleurs sociaux, médecins, syndicalistes CFDT et de la confédération syndicale du cadre de vie, militants des organisations de médecins contestataires.

Ces luttes (au plan international) dégagent une aspiration au contrôle et à l’autogestion de la santé. De même, les travailleurs de la santé et les travailleurs sociaux s’engagent dans une critique-pratique de leur fonction.

Notre revue veut être une revue ouverte, un moyen de débat et d’information sur toutes ces luttes et une aide pour leur développement. En favorisant l’échange d’expériences, l’enrichissement réciproque et la convergence de luttes aujourd’hui encore éclatées, nous essayons de tracer la perspective d’un mouvement de critique anticapitaliste du système de santé actuel, développant par son action la revendication d’un nouveau droit à la santé pour les travailleurs. Cet objectif se situe dans le cadre plus large d’apparition dans les dernières années de mouvements contestant l’organisation sociale actuelle.

C’est pourquoi notre revue se situe dans la perspective de l’autogestion socialiste qui permettra la gestion directe des travailleurs à tous les domaines de la vie sociale, évitant ainsi le règne des spécialistes tous puissants, comme c’est le cas aujourd’hui.

Association pour l’Autogestion, septembre 2012

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Contre le démantèlement de la convention collective de la Croix Rouge, grève le 16 mai au Centre Médico-Chirurgical des Massues (Lyon)

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Contacts : CNT Santé-Social 69, section des Massues

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[Éducation] Opposons-nous à la part modulable dans les réseaux Éclair

http://cntjura.noblogs.org/files/2013/05/chat-fte.pngLa FTE CNT dénonce depuis leur création les dispositifs ÉCLAIR (Écoles, collèges, Lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite). Ceux-ci derrière un verbiage censé lutter contre « les difficultés en matière de climat scolaire et de violences » ont diminué le nombre d’établissements faisant partie des zones prioritaires et les quelques moyens supplémentaires qui y sont (encore) attribués. Ces dispositifs permettent également d’expérimenter la gestion libérale de l’école de demain : l’attribution d’une part modulable dans les écoles l’illustre bien.

La part modulable c’est …

Depuis l’an dernier, à la traditionnelle « prime ZEP » (un peu moins de 1200 euros par an) peut s’ajouter pour les enseignants du premier degré travaillant en zone ÉCLAIR une part modulable pouvant aller jusqu’à 2400 euros par an. Pas une paille. Les critères d’attribution de cette prime varient d’un département à l’autre mais restent toujours opaques et soumis à l’arbitraire de la hiérarchie. Certains cadrages académiques ont mis l’accent sur le fait que cette prime ne pouvait pas être collective…

… le renforcement de la hiérarchie, une ineptie au niveau pédagogique …

Pas besoin d’être extra-lucide pour comprendre que cette part modulable de la prime ZEP vise à récompenser la docilité des personnels, à « piloter » efficacement les réseaux en récompensant les projets « à la mode ». Les projets risquent de se faire non pas en fonction des besoins pédagogiques des élèves mais en fonction du fait qu’ils soient « éligibles à la part modulable ».

… un poison contre le travail en équipes et …

Pas dur de comprendre également qu’en important dans l’école les méthodes de gestion des ressources humaines « classiques » et son corollaire du « diviser pour mieux régner », la concurrence entre collègues est favorisée au détriment du travail en équipe, pourtant indispensable en particulier dans les secteurs difficiles.

… le salaire au mérite de demain pour toutes et tous.

Enfin cette part modulable prépare les mentalités à accepter l’idée que les plus méritant-e-s doivent toucher plus que les autres. Méritant-e-s en fonction de quoi, toujours compliqué à dire ? Par contre le « en fonction de qui » est très clair : en fonction des critères de la hiérarchie. Il est évident que les expérimentations et les dispositifs dérogatoires d’aujourd’hui préparent à accepter les pratiques pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs de l’éducation de demain. Ce n’est pas un hasard si la gauche au pouvoir, en bonne garante des intérêts des patrons et des capitalistes n’est pas revenue sur cette mesure, ni sur l’ensemble du dispositif ÉCLAIR. Seules des luttes peuvent les faire plier.

Pour toutes ces raisons la CNT FTE soutient les différentes initiatives des personnels luttant contre l’application de cette part modulable : boycott, revendication du partage égalitaire de cette prime… Elle appelle tous les personnels à faire connaître les initiatives prises contre cette part modulable. Au-delà de la part modulable, c’est contre l’ensemble du dispositif ÉCLAIR que nous devons lutter.

CNT FTE – communiqué du 5 mai 2013

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[Mort aux El-Assad et à tous leurs complices !] Une guerre contre tous les régimes du monde

SYRIE – LA GUERRE CONTRE LE CLAN ASSAD EST UNE GUERRE CONTRE TOUS LES RÉGIMES DU MONDE ! – COUP DE GUEULE DE L’AUTEUR

La guerre de Syrie est devenue mondiale. Elle est devenue mondiale, non parce qu’il y aurait deux “camps”. L’un avec l’Occident et le Golfe et l’autre avec la Russie et l’Iran et leurs alliés respectifs. Non. Grotesque que cette mise en scène ! Ils nous parlent de monde “multipolaire”. Mais qu’y a-t-il de multipolaire quand le Vénézuela fournit les 2/3 de sa production… aux États-Unis. Quand l’émir al-Thani du Qatar finance des projets communs avec… l’Algérie des généraux. Quand la Russie est une des principales pièces d’investissement dans la dette des États-Unis. Quand Israël est protégé par le clan Assad depuis 1973 ?

http://cntjura.noblogs.org/files/2013/05/Bachar-al-Assad.pngAh tout de suite, dit ainsi, vous vous dites, tiens, il dit des choses claires le Cédric Labrousse là… et tout ceci est vérifiable par tous ! Vous croyez réellement qu’il y a “un” impérialisme qui serait celui des États-Unis et du régime de Tel Aviv ? Vous croyez réellement qu’il n’y aurait à l’inverse que l’impérialisme russe de l’autre côté ? Non. Tous, tous se connaissent, tous se fréquentent. Ils jouent une pièce aux yeux du monde, faisant croire qu’il y a plusieurs camps. Mais c’est d’un ridicule ! Mais un jour, il y a eu la Syrie ! La Syrie où, soudain, tous se sont retrouvés à lutter… contre la révolte d’une partie d’un peuple et contre sa rébellion, parce que celle-ci refuse de se soumettre au clan Assad et sa tyrannie confessionnelle qui dure depuis 40 ans, et à des opposants en carton tenus par l’étranger (pays du Golfe et Occidentaux).

Alors soudainement, tous se sont serrés les coudes : les États-Unis refusent de voir les armes chimiques quand il y en a depuis août 2012 (mais les inventent quand il y a du pétrole…). L’émir du Qatar et le roi d’Arabie Saoudite empêchent des imams de prêcher le combat nécessaire de solidarité. Israël bombarde la Syrie et ne reçoit aucune réponse du clan Assad. De l’autre ? L’Iran, le Hezbollah libanais et les forces chiites radicales irakiennes se déversent par flots entiers sur la Syrie. La Russie et la Chine finissent de mettre un blocage total en imposant leurs vetos à des résolutions grotesques. Tous, tous, de Doha à Ankara (qui renvoie des réfugiés dès que ceux-ci se plaignent des conditions indignes), de Washington à Moscou, de Riyad à Tel Aviv, de Paris à Pékin et Alger, se sont ligués. Ligués car ils ont peur. Peur de ces kurdes autonomistes qui ont rallié la révolte syrienne. Peur de ces chrétiens entrepreneurs qui  se réunissent à Damas en cachette et court-circuitent l’économie du pays pour fragiliser le pouvoir. Peur de ces forces combattantes rebelles et bien syriennes en majorité (quand le régime a besoin de si nombreux étrangers) qui ne veulent plus d’une ASL affiliée à la Turquie et au Qatar mais veulent des chefs syriens, en Syrie ! Peur de ces jihadis, en effet, plusieurs milliers, venus pour leur Oumma.

Les USA voudraient “donner des armes” alors que cela se dit et se promet depuis des mois et que deux talkie-walkie ont été livrés ? Le Qatar financerait la rébellion alors que justement celle-ci, la base combattante, ne veut plus être pilotée d’ailleurs ? Que l’on cesse avec cette mascarade. Chaque jour qui passe fait de la Syrie un symbole ! Symbole d’une guerre d’une partie d’un peuple contre son pouvoir et ses milices confessionnelles. Mais désormais symbole de tout homme qui en a assez de ce faux-jeu international où tous les gouvernements du monde savent s’unir pour faire taire un peuple. La Guerre de Syrie a commencé et ne se terminera pas en Syrie : elle ne fait que débuter dans cette région et est inscrite dans un cadre bien plus vaste pour tout homme libre !

Cédric Labrousse, 2 mai 2013
La Chronique du Printemps arabe sur Facebook via Le Jura Libertaire

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« Le Combat Syndicaliste » n°379, mai 2013

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[Franche-Comté] 1er Mai libertaire à Besançon

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Syndicat interprofessionnel CNT du Doubs

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[1er Mai] Les manifestations dans le Jura

Champagnole : 9 heures – mont Rivet

Lons-le-Saunier : 10 heures – place de la Liberté

Dole : 10h30 – avenue de Lahr

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[Lyon] 1er Mai : Nos luttes, notre changement !

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Syndicats CNT du Rhône

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Le 1er Mai 2013 à Saint-Pons-de-Thomières

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Union locale des syndicats CNT des Hauts Cantons héraultais

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